Η κοινωνική ένταξη των αστών προσφύγων στην Πόλη


Δημοσιευμένα: Ιαν 1, 1992
Βίκα Δ. Γκιζέλη
Περίληψη

Au sein des enjeux politiques et des activités diplomatiques de notre époque
et sous le retentissement, hélas, des armes, apparaissent des questions de retracements
de nouvelles frontières entre les pays balkaniques, de déplacements
massifs de populations et, par conséquent, des questions de réfugiés. C’est là
une des raisons pour lesquelles notre question des réfugiés de l’Asie-Mineure,
en 1922, demeure une question d’actualité et d’intérêt permanent.
Un phénomène aussi compliqué que ce dernier peut servir de base d’analyse
pour plusieurs faits sociaux, d’envergure ou de dimensions modérées. Ainsi,
par le présent rapport il est proposé que la société actuelle grecque (et son
support socio-spatial qu’ est la ville grecque) soit analysée en fonction de sa
capacité d’affronter les questions sociales actuelles, en comparaison avec ses
actes réalisés auparavant, pendant les années ’20, face à la question des réfugiés. 

Partie du Traité de Lausanne (1923), la Convention concernant l’échange
des populations grecque et turque fut non seulement le fruit du conflit grécoturc
mais aussi et surtout la composante d’une question générale, celle des
échanges des populations dans les Balkans. Elle ratifie sur le plan diplomatique
ce qui avait été dicté par les armes sur le champ de bataille et impose de
nouveaux déplacements de populations. En même temps, elle impose le «définitif
» et 1’ «irrévocable» à la question des réfugiés, ce qui fut une nouveauté qui
n’a pas été privée de conséquences.
La Grèce d’aujourd’hui n’est pas autant impliquée dans les questions actuelles,
européennes et balkaniques, et à l’intérieur du pays le climat diffère de
celui des années ’20. Au sein d’une Europe en voie d’unification, les déplacements
des populations engendrent leurs propres caractéristiques en même
temps que des contradictions et des antinomies; loin des instances politiques
nationales, les centres supranationaux de prise de décisions préconisent, en fin
de compte, un citoyen qui a du mal à se sentir «concerné» par les questions
sociales. Des questions autrefois inconcevables dans la conscience générale
passent aujourd’hui pour des faits accomplis et ordinaires.
D’autres diversifications sont également à être signalées:
En 1926, la Commission d’Etablissement des Réfugiés rejette toute idée
d’installer les victimes de façon provisoire; le processus gigantesque du logement
social se réalise d’après la stratification sociale de la société grecque de Γ
Asie-Mineure, société structurée et vivant en équilibre. Les réfugiés sont intégrés
dans la société grecque accueillante en fonction du processus de leur
structuration en classes sociales. De plus, les couches sociales «défavorisées» de
l’époque, réfugiés ou indigènes, produisent une culture authentique en ce qui
concerne l’organisation de l’espace, leurs habitudes gastronomiques ou des
expressions culturelles telles que le chant populaire urbain.
Aujourd’hui, les groupes sociaux défavorisés, immigrés ou indigènes, ne
sont pas marqués par la même cohésion sociale et la même solidarité. Cômparé
à Γ 1,5 million des réfugiés de l’Asie-Mineure, l’ensemble prolétaire actuel
présente des dimmensions restreintes mais est marqué de «distances internes»
très importantes. En nos jours la dite culture du pauvre semble avoir perdu son
authenticité, alors que le chômage urbain actuel, très différent aussi dans ses
caractéristiques, y pose des traces ambigües. Les «sans abri» sont presqe institutionnalisés. 

On peut conclure que, malgré les énormes problèmes, les réfugiés urbains
de 1922 ont été finalement intégrés dans la ville et dans la société urbaine. Par
contre, les sociétés actuelles en voie d’informatisation, fortes sur le plan technique
et les promesses technologiques, semblent être moins équipées en ce qui
concerne leur armature socioculturelle et morale et apparaissent comme peu
efficaces face aux problèmes sociaux d’aujourd’hui.

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