Πολιτικές δυνάμεις και εκλογική συμπεριφορά της μουσουλμανικής μειονότητας στη δυτική Θράκη: 1923-1955


Δημοσιευμένα: Jan 1, 1990
Ηλίας Νικολακόπουλος
Περίληψη

L’hypothèse autour de laquelle s’articule cette étude peut se résumer
comme suit: les différenciations culturelles et ethniques en Thrace occidentale,
arivées par les souvenirs des deux premières décannies du 20e siècle, ont constitué
un terrain prorice à l’approfondissement de la séparation entre les deux
composantes se la population de la région. L’affaiblissement des institutions de
cohabitation - même lâches - a accentué chez la minorité musulmane les tendances
préexistantes de structuration politique autonome. C’est ainsi que sont 

nées les conditions qui ont permis l’orientation des formations politiques de la
minorité vers les courants politiques turcs.
Outil principal d’analyse fut, d’une part, les résultats des élections législatives
et d’autre part, une brève présantation du personnel politique de la minorité.
Dans la première partie, on relève certains instants importants de la vie
politique locale au cours de la période qui précéda le Traité de Lausanne
(«République de Gumuldjina» en 1913, occupation interalliée de 1919-20 etc.)
et qui influèrent sur la constitution ultérieure des formations politiques de la
minorité et l’émergence de la direction politique locale.
Dans la deuxième partie, on examine la période de l’entre-deux-guerres et
on relève:
a) le soutien massif apporté par la minorité musulmane au parti vénizéliste,
qui fléchit cependant en 1934 avec la montée des anti-vénizélistes au pouvoir.
b) la création de formations politiques autonomes de la minorité à laquelle
ont aussi contribué les dispositions de la loi électorale (Collège électoral séparé
des Musulmans de Thrace) et
c) le morcellement interne de la minorité avec pour principal clivage l’opposition
entre «musulmans traditionalistes» (dont l’influence reposait sur le
caractère conservateur de la population et qui jouissait du soutien de l’administration
grecque) et les «modernistes» (qui soutenaient les réformes kemalistes et
constituaient le principal levier de développement du nationalisme turc).
La troisième partie se rapporte à la première période après la Libération,
qui s’achève avec l’arrivée au pouvoir en 1952 du Rassemblement Grec et la
strusturation consécutive dans la vue politique locale du courant des «musulmans
traditionalistes». Le regroupement et l’organisation des «traditionalistes»
furent favorisés par la montée au pouvoir en Turquie en 1950 du Parti Démorcate,
fait qui offrit au camp conservateur de la minorité musulmane la possibilité
de s’identifier idéologiquement avec un parti turc, le parti alors au pouvoir.
En même temps, il assurait à cette partie de la population son intégration dans
la vie politique grecque, dans le cadre même de la formation alors au pouvoir,
représentant ainsi une tentative d’équilibrer les dépendances de part et d’autre.
La rapprochement et la coopération gréco-turcs du début des années 50
semblaient disposer d’assises politiques et sosiales stables en Thrace occidentale,
les «musulmans traditionalistes», qui étaient les «protégés» politiques des
deux gouvernements, étaient devenus la force dirigeante de la minorité. Cette
période prit fin cependant brusquement avec les actes de vandalisme commis
contre les Grecs à Istanbul en 1955, qui furent vivement ressentis en Thrace
occidentale, provoquant des fissures dans les deux camps de la minorité.

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