Για την τύχη του έργου του Johannes Leunclavius Juris Graeco-romani στην Ανατολή Το πρώτο αντίτυπο στα 1612


Δημοσιευμένα: Jan 3, 2024
Λέξεις-κλειδιά:
Ιωάννης Σιμωτάς Μιχαήλ Καβάκος πατριάρχης Διονύσιος Γ Πατριαρχείο Κωνσταντινουπόλεως
Δημήτρης Γ. Αποστολόπουλος
Περίληψη

Sur le sort de l’oeuvre de Johannes Leunclavius Juris Graeco-romani en Orient. Le premier exemplaire de 1612


Le sort d’un livre imprimé rassemblant des textes en langue grecque, édité à Francfort en 1596, a déjà été évoqué dans des recherches scientifiques. L’æuvre de Johannes Leunclavius, Juris graeco-romani, tam canonici quam civilis, en deux volumes, contenant des textes de droit canon byzantin en version gréco-latine, a été utilisé en 1712 par le patriarcat de Constantinople pour une affaire du droit de la famille, comme on le savait déjà, et, presque à la même époque a été invoqué par un prêtre qui vivait dans le Péloponnèse, dans la ville de Mistra, afin de réaliser sa volonté de gravir les échelons de la hiérarchie. Le nouvel élément introduit par la présente étude tient à la redatation de l’époque d’apparition du livre en Orient : au lieu de 1712, il faut la placer en 1612. Un exemplaire de cet ouvrage, qui est conservé aujourd’hui dans la bibliothèque du monastère athonite de la Grande Lavra, provient de la bibliothèque de celui qui fut le patriarche de Constantinople au XVIIe siècle, du 21 juin 1662 au 21 octobre 1665. Ce patriarche, Dionysios III, a voulu léguer une partie de sa bibliothèque au monastère athonite. D’après les notes bibliographiques conservées dans le deuxième volume de l’ouvrage, on sait d’abord que Dionysios a acquis l’imprimé en 1650, avant même de devenir patriarche ; plus important encore, cet exemplaire a été acheté en 1612 en Pologne, à Lublin, par un marchand d’Épire Jean Simotas, afin de l’offrir au « seigneur » originaire de Chio, Michel Kavakos, habitant alors de Constantinople. En raison des relations étroites de Kavakos avec le patriarcat de Constantinople, on peut raisonnablement supposer que l’ouvrage a été connu par la chancellerie patriarcale, car quelques années plus tôt les traces d’un recueil légal similaire, celui qui a été appelé « Le ‘‘Nomimon’’ de la Grande Église » avaient été perdues. C’ est là une hypothèse de travail dont je pense qu’elle mérite d’être étudiée.

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