Trois chapiteaux byzantins d’Anactoropolis


Ισίδωρος Ι. Κακούρης
Abstract

Les trois chapiteaux en marbre, dont nous parlons dans cet article, pro­viennent de la ville byzantine d’Anactoropolis et ils se trouvent, maintenant, dans le Musée de Cavala.

Leurs sujets décoratifs (monogramme du Christ, rosace, croix entouré de demi-feuilles, chaîne de cercles qui renferment des croix et des étoiles) dérivent de la tradition gréco-romaine et ils se rencontrent avec des variations remarqua­bles dans tout le monde byzantin, sans cesse, de l’époque paléochrétienne jusqu’ à l’ilème siècle.

La décoration est exécutée en bas relief et la téchnique se distingue par l’equilibre, l’éxactitude géométrique et la clarté de la composition. L’ornement se réconcilie au fond et s’assimile à la surface lourde et stéréométriqué en nous donnant le sens de l’harmonie. L’artisan ne vise pas à la dématérialisation des masses, qu’il pourrait effectuer s’il travaillait en foret ou s’il nous créait l’im­ pression du mouvement en sculptant des tiges tortillées etc. mais, il évite, aussi l’accentuation du volume qu’il aurait atteinte s’il travaillait en haut relief et laissait le fond plat; en ce cas nous aurions un fort contrast entre la lumière et l’ombre et le sens que la décoration est quelque chose ajoutée, qui peut s’enlever.

La comparaison aux oeuvres datées, comme les portes en bronze de Lavra et les sculptures de l’église de Panaghia à Stiri de Corinthie, du métochion de Saint Luca Aliveri, de l’église de Panaghia ton Chalkeon à Salonique et de l’ancienne Métropole à Serrai, mettent nos chapiteaux au premier tiers de Γ llème siècle. 

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