Le vote des refugies dans l'agglomeration d'Athenes pendant la periode de l'entre deux guerres


Σπύρος Καραβάς
Abstract

L’objectif de cet article est de proposer une mise au point des préférences
électorales des réfugiés de l’agglomération d’Athènes: faire apparaître l’évolution
des tendances dominantes ainsi que les divergences d’après les résultats de
cinq consultations législatives de la période en question. De cette première
approche trois points sont à retenir: 10 L’importance de la présence de l’élement
«réfugié» à Athènes et la dynamique de son vote compact avec son
orientation concrète (vénizéliste); orientation qui fonctionne d’une manière
équilibrante par rapport à l’opposition géographico-politique entre Vieille
Grèce et Nouveaux Pays. 2° Le rôle déterminant du vote des réfugiés sur les
réalités politiques du pays à travers l’exemple d’Athènes aux élections parlementaires
de 1933. 3° Les signes, au niveau du comportement politique, d’une
certaine osmose sociale. Si juste après la Catastrophe les quartiers des réfugiés 

et les quartiers populaires des indigènes présentent des différences significatives,
à la fin de la période on constate les prémices d’un rapprochement autour
de deux pôles contradictoires: tendances militaristes d’origine soit vénizéliste
soit antivénizéliste — gaucte communiste. Tendances qui politiquement se
traduisent tous les deux par l’abolition du régime parlementaire.

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