L'avenir des parlers d'Asie mineure dans le territoire Grec


Δημήτρης Τομπαΐδης
Abstract

L’auteur détermine d’abord quel est le contenu du terme de «parlers d’Asie
Mineure» (il s’agit essentiellement des dialectes de Pontos et de Cappadoce).
En ce qui concerne l’avenir des parlers de l’Asie Mineure se souligne que
tous les chercheurs sont en accord que ceux-ci inévitablement quelque jour se
disparaîtront. A mesure qu’un dialecte local ne s’utilise pas comme langue de
communication, il est fatal de disparaître peu à peu et de dévenir en quelque
temps une langue morte. Tout cela est renforcé de l’attitude hostile par laquelle
les réfugiés ont été reçu par leurs concitoyens dans le territoire grec.
Spécialement, le dialecte de Pontos continue à s’utiliser jusqu’à nos jours,
par la deuxième ou troisième génération des réfugiés, comme deuxième langue,
avec le grec moderne, dans le milieu familier ou amical, ce qui déclare, de la
part du parleur, son envie de se garder le dialecte de Pontos vivant. L’arrivée
des Grecs de l’ex-URSS, qui utilisent exclusivement le dialecte de Pontos, a fait
d’être parlé, encore une fois, ce dialecte comme langue de communication entre
eux et dans leurs contacts avec les autres.

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