Oeuvres inconnues de Thaleia Flora-Karavia découvertes à Thessalonique


Αλκιβιάδης Γ. Χαραλαμπίδης
Abstract

Thaleia Flora-Karavia (1871-1960) est un des talents les plus productifs de la peinture néohellénique. Dans cette étude, nous publions trente de ses créations inconnues jusqu’ aujourd’hui qui se trouvent à Thessalonique. Il s’ agit des peintures à l’huile et des dessins qui sont des portraits, des paysages, des natures mortes et des peintures de genre. Le classement chronologique des postraits est basé soit sur des éléments que l’artiste elle-même donne, soit sur des renseignements indirects des propriétaires des oeuvres. Au contraire le reste des oeuvres est daté par le rapprochement des éléments intérieurs et extérieurs.

Le portrait est représenté par ses principaux genres tels que le portrait d’homme, de femme, d’enfant ainsi que le double portrait. Cette représentation dure presque la moitié d’un siècle. Le procédé rendu révèle une disposition parfois retenue ou parfois d’un impressionnisme avancé. En général, cette sorte de peintures ne s’offre pas aux solusions audacieuses. Le placement des personnes peintes loin de la lumière du jour et le besoin de rendre fidèlment les traits extérieurs des physionomies impliquent indirectement la soumission aux règles de l’académisme.

Les intentions impressionnistes de Karavia sont surtout exprimées dans ses peintures de paysages, par des sujets empruntés autant à la terre qu’à la mer. Les traits principaux de son art sont surtout: le mobile coup de pinceau, la manque de netteté de contours, l’utilisation des couleurs, en général, froi­des, l’importance de l’atmosphère et la préférence de l’instantané.

Dans la peinture de genre et les natures mortes nous discernons une riche imagination et une spontanéité d’expression. La largeur de vue de l’artiste s’ exprime dans des sujets tels que la vie quotidienne, la tradition populaire et les coutumes religieuses.

C’est, peut-être, une simple coincidence mais dans les trente oeuvres qui sont publiées ici on voit représentées les quatre catégories thématiques fontamentales de la peinture. Cependant, en même temps, nous avons une preuve des multiples recherches de Karavia. En général on peut remarquer que dans le traitement de la forme il n’y a pas de changements impressionnants. L’arti­ste emploie la façon impressionniste telle qu’elle l’a connue à Paris sans pour­tant s’éloigner des solutions adoptées dans l’ambiance académique de Munich. Sur ce point de vue, il est difficile de préciser où son académisme finit et où commence son impressionnisme. Il est certain, bien que la plus grande partie de sa création appartienne au XXe siècle au point de vue du temps, que sa fa­çon de s’exprimer est basée sur le vocabulaire du XIXe siècle. Pourtant, sa création reste toujours contemporaine grâce à un élément stable: sa spontanéi­té dans l’expression de la vérité multiforme de la vie par la couleur ou le dessin. 

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