Les événements de 1821 au nord de la Moldavie


Νίκος Γκαϊντατζής
Abstract

Le présente ouvrage essaie à synthétiser tous les écrits concernant les évé­nements de 1821 aux monastères de Secu et Slatina et généralement au nord de la Moldavie. Tout ce que nous avons eu à notre disposition a été mis à pro­fit de l’éclaircissement de la vérité historique. On puise aux écrits des moines, témoins eux-mêmes des événements, ou des moines qui ont recueilli leurs infor­ mations chez des témoins oculaires; on emploie des rapports en site des hi­storiens.

Le problème essentiel, c’est pourquoi Georges Olympiotes et Joannes Pharmakis ont-ils occupé le monastère de Secu et n’ont-ils pas continué leur marche pour entrer en Russie ou en Autriche, pays voisins de la Moldavie. Après avoir exposé les points de vue de différents historiens, l’auteur conclut qu’on espérait une guerre russo-turque, qui aurait donné la possibilité de conti­nuer les opérations révolutionnaires dans les Principautés Danubiennes.

Après la défaite de Drägäsani et le départ pour Autriche de Alexandre Ypsilanti, un groupe d’hétairistes (environ 800), dirigés par Georges Olympio- tes et Joannes Pharmakis, sont partis de Curtea de Arges pour Sinaïa, les mon­ tagnes de Vrancea, Piatra-Neamtz et sont arrivés au pied de Ceahlàu d’où, suivant la valée de Bistritza les voilà dans la contrée de Dorna. C’est ici qu’ils ont rencontré Mladen Milovanovitz, y venu après la fin de la bataille de Sculeni.

En Moldavie, le groupe d’hétairistes, amoindri encore par la suite des évasions sur le territoire d’Autriche, a causé de sérieux désagréments aux Turcs à qui ils se sont heurtés à Botochani, Fâlticeni, Tîrgu Neamtz, Slatina et Secu.

L’épopée hétairiste de Secu est minutieusement présentée. 13 jours, un groupe de 300 hétairistes ont tenu tête à 7.000 Turcs.

Georges Olympiotes était mort le premier même jour du siège, le 29-30 août 1821, âgé de 49 ans. Joannes Pharmakis prend la direction et commande habilement jusque le 12 septembre. C’est alors que les hétairistes, trompés par l’agent autrichien Wolf s’avouent vaincus; Mais au lieu de l’asile en Autriche, promis par Wolf, les braves desarmés se voient massacrés par les Turcs. Leur commandant et d’autres camarades sont envoyés à Constantinople, où on lui a fait couper la tête. C’est la fin de la dernière opération hétairiste dans les Principautés Danubiennes. Quoiqu’il n’ait pas atteint sont but, le mouvement hétairiste dans les Principautés a contribué d’une manière considérable à renforcer la lutte de délivrance en Grèce. Il n’a pas permis au Sultan à anéantir les combattants grecs en y jettant toutes ses forces. La peur d’une intervention russe, l’a déterminé (le Sultan) à garder le gros de son armée dans les pacha- liks de Danube, ce qui a contribué à consolider la lutte des Grecs et les a mené à fin victorieuse, l’affranchissement de la Grèce du joug ottoman. 

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