Η γαλλοτουρκική προσέγγιση του 1921: Το σύμφωνο Franklin-Bouillon και η εκκένωση της Κιλικίας


Δημοσιευμένα: ene 1, 1983
Γιάννης Γ. Μουρέλος
Περίληψη

Le 20 octobre 1921, la France signa, à Angora, un accord avec le mouvement
nationaliste turc, dirigé par Mustapha Kémal Pacha. Les clauses de cet accord portaient sur l’évacuation de la province de Cilicie par les

troupes françaises d’occupation, installées depuis 1919, en vertu des
accords interalliés sur la répartition de l’Empire ottoman en zones d’influence
et d’exploitation.
En échange de cette action, le gouvernement de la République réussit
à consolider, voire même à renforcer ses intérêts économiques à l’intérieur
du territoire ottoman, grâce à de nouvelles concessions. Il est vrai
que, depuis 1920, le rapprochement avec la Turquie kémaliste figurait
parmi les objectifs les plus impératifs de la diplomatie française. Il s’agissait
d’un moyen efficace pour barrer le chemin à l’expansion de l’impérialisme
britannique au Moyen-Orient, au lendemain de la Première
Guerre Mondiale. Comme il était à craindre, ce rapprochement suscita
des fissures dangereuses au sein même de l’Entente, inaugurant ainsi
une ère nouvelle de concurrence directe entre les Grandes Puissances.
Il entraîna également des conséquences graves dans l’évolution du
conflit militaire gréco-turc, engagé depuis 1919 en Asie Mineure. L’évacuation
de la Cilicie permit aux Turcs de renforcer leurs effectifs engagés
en lutte contre l’armée hellénique. Quant à l’abandon, sur place, du matériel
militaire français, même si cette action n’occupa finalement qu’une
place secondaire dans la course aux armements, elle modifia l’équilibre
des forces au profit des kémalistes.
Partant de la conclusion de l’accord d’Angora et des répercussions
qu’elle suscita, la présente étude constitue un aperçu général des rapports
franco-turcs pour la période 1919-1922.

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