ΑΡΧΑΙΟΣ ΕΛΛΗΝΙΣΜΟΣ ΚΑΙ ΦΙΛΕΛΛΗΝΙΣΜΟΣ ΣΤΗ ΒΡΕΤΑΝΙΚΗ ΙΣΤΟΡΙΟΓΡΑΦΙΑ TOΥ 19ου ΑΙΩΝΑ. ΟΙ ΠΟΛΙΤΙΚΕΣ ΚΑΙ ΗΘΙΚΕΣ ΔΙΑΣΤΑΣΕΙΣ ΤΟΥ «ΕΘΝΙΚΟΥ» ΚΑΙ ΟΙ ΕΥΡΥΤΕΡΕΣ ΠΟΛΙΤΙΣΜΙΚΕΣ ΣΗΜΑΣΙΟΔΟΤΗΣΕΙΣ ΤΗΣ ΕΛΛΗΝΙΚΗΣ ΙΣΤΟΡΙΑΣ


ΜΑΡΓΑΡΙΤΑ ΜΗΛΙΩΡΗ
Abstract

Cet article constitue une tentative d'étudier, à travers l'exemple de Philippople, le rôle que jouent les communautés confessionnelles dans l'administration et la gestion de l'espace urbain. Les énoriés (paroisses) et les mahalle (quartiers) sont les deux configurations administratives mises en place pour l'administration des quartiers habités par les chrétiens. L'étude du cas de Philippople démontre que le caractère de Yénoria en tant que subdivision de la hiérarchie administrative ecclésiastique et en tant qu'outil de découpage de l'espace, a été altéré. Ce double système de gestion de l'espace a été étudié, afin de déterminer si l'espace est morcelé administrativement en fonction des communautés confessionnelles qui le peuplent ou si l'unité urbaine se réalise sous l'effet de l'infiltration de l'administration ottomane dans les espaces communautaires. Les ottomans ont concédé ce champ d'exervice de pouvoir aux dirigeants des groupes institutionnels tels les communautés confessionnelles. La façon dont une communauté est administrée dépend des modalités de son implantation dans l'espace: deux kethiida chrétiens sont témoignés dans les archives, le sehir kethiida pour les hane (maisons) chrétiens situés dans la forteresse spacieuse de la ville et le çaross kethiida pour les chrétiens qui sont distribués dans les 17 mahalle musulmans sis dans le vaross (la partie de la ville qui entoure la forteresse).

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